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31 octobre 2006

Le retour anticipé...

C'est jeudi que tout s'est enchaîné rapidement... Réveil habituel: 5h30, déjeuner calme (normal, c'est tôt l'matin...), marche jusqu'au CEG. Juste avant le 1er cours, petite diarrhée dans les maïs pour moi. (désolée pour ces détails, ils ne m'enchantent pas non plus, mais si vous voulez vivre par procuration cette aventure telle que je la vis, il vous faut aussi avoir les détails moins agréables...). Puis, premier cours, je le donne aux 5è. ça se passe pas trop mal, même si le prof d'anglais est intervenu pendant mon cours alors que je jugeais ça très inutile pour leur compréhension, décrédibilisant pour moi face aux élèves, et assez vexant pour moi tout court. Mais bon, c'est pas trop grave non plus... Puis, heure libre. Emilie doit donner son 1er cours de physique. Pourtant, nous la voyons sortir de la classe peu de temps après... Diarrhée, elle se sentait mal elle aussi. Ogino, pour plus de prudence a proposé qu'elle rentre à la maison de Missawomé. Moi, j'en ai profité pour rentrer aussi. Ben oui, il me restait plus qu'une heure, et c'était pour observer le cours des 4è... Alors fioute, je me suis eclipsée avec, j'ai pu profiter de cette matinée de libre pour ENFIN faire ma lessive. Mimi s'est reposée. Plus le temps passait, plus Emilie se sentait mal. Après avoir pris sa température plusieurs fois, nous avons constaté que la fièvre montait. Alors a résonné dans ma tête cette phrase du médecin. Dès qu'il y a fièvre, c'est direct à l'hosto, même si c'est pour rien, c'est pas grave, c'est plus prudent. Alors nous sommes rentrés en fin d'aprèm, après la pluie qui a rendu les routes encore moins accessibles. J'ai  cru mourir sur cette moto. Etant trois dessus, je sentais la roue arrière chasser tout le temps, et je déteste rouler dans la boue, ça me stresse. Tellement crispée que quand je regardais la route, j'anticipais les virages, les deux mains sur les épaules d'Emilie devant moi, comme si c'était moi qui conduisais. Impossible de m'en empêcher, réflexe de survie...(je sais, survie, j'exagère un peu...). Du coup, emilie m'a demandé d'arrêter de regarder la route pour ne pas faire chavirer la moto. C'est tête baissée que le chemin s'est continué, pour qu'ensuite nous montions en taxi voiture (5 adultes derrière, 4 devant dont le conducteur, ogino, emilie et moi. Sympa pour emilie, avec sa fièvre, le trajet est pas des plus reposant. C'est là que tu penses à tout ça, les malades, pas d'ambulance...

Nous arrivons donc en début de soirée à la clinique privée de Kpalimé. Je crois qu'Emilie a détaillé le reste alors je résume. Oscultation, piquage répétitifs car sans succès (j'ai craqué avant emilie, j'ai du sortir de la chambre dès la 2ème piqûre ratée, prise par la peur, et ne voulant pas la transmettre à Mimi. Quand je me suis reprise, je suis rerentrée, c'était la 4ème piqûre encore râtée. Emilie a commencé a baliser elle aussi. On se demandait ou on était tombées, s'ils savaient ce qu'ils faisaient, et aucune explication, aucun rassurement (ça se dit pas ms vs comprenez...) de la part des infirmiers... C'est autre chose que chez nous, et j'dois dire que dans un moment de fatigue et d'incertitude comme celui-là, la peur vous empougne vite. C'est d'ailleurs à ce moment là que j'ai pu admirer le courage de Mimi. J'dois avouer qu'elle a su garder son calme. A sa place, je crois qu'j'aurais crié aux infirmiers d'arrêter d'me trouer de partout ! Quel cran elle a. (ne lui dites pas, après elle va prendre la grosse tête...hihi).

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